La douleur et les animaux.

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La prise en considération de la douleur chez les animaux est récente. 

Ce n’est qu’au 20e siècle que la douleur animale est prise en compte pour les équidés, les bovins et les chiens. Des raisons économiques et pratiques sont à la base de cette démarche. Un animal qui souffre devient moins rentable. Par ailleurs, s’il souffre, l’animal est moins facile à soigner car il peut devenir agressif. 

Suite à la création des élevages industriels, la notion du bien-être animal voit le jour. 
En 1979, le conseil britannique sur le bien-être des animaux d’élevage établit les “cinq libertés” individuelles : absence de faim, de soif et de malnutrition, absence de peur et de détresse, absence de stress physique et/ou thermique, absence de douleur, de lésions et de maladie et liberté d’expression d’un comportement normal de son espèce. 

Aujourd’hui, des structures comme CAPdouleur, CAM Canine Arthritis Management, e.a. accélèrent l’évolution de la prise en charge de la douleur chez l’animal.  

La douleur  

Selon la définition officielle (2020) de l’association internationale pour l’étude de la douleur (IASP), “la douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à, ou ressemblant à celle associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle”. 
Cette nouvelle version de la définition témoigne qu’un humain ou un animal non humain qui ne peut s’exprimer ou décrire ce qu’il ressent, exprime quelque chose de leur perception d’une façon qui fait penser à l’expérience de la douleur. 
 

La douleur est une expérience personnelle difficile à qualifier et à quantifier, car influencée par des degrés variés des facteurs biologiques, psychologiques et sociales. 

Une représentation simplifiée de la douleur distingue : 

Les douleurs aigües : Elles arrivent soudainement et elles sont généralement d’origine traumatique, chirurgicale ou infectieuse. Elles disparaissent quand les causes ont été résolues. Elles répondent à des traitements conventionnels. Elles nous préviennent afin d’empêcher davantage de dommages. Un traitement rapide et efficace de ces douleurs aigües a un impact immédiat qui participe au confort du patient. Ce traitement est également un facteur important de prévention du développement de la douleur chronique.  

Les douleurs chroniques : Elles continuent même si la blessure ou la maladie causant la douleur a disparu. Les douleurs sont considérées comme chroniques dès lors qu’elles sont persistantes ou récurrentes au-delà de ce qui est habituel pour leur cause initiale présumée (le plus souvent au-delà de 3 mois). Elles sont plus difficiles à mettre en évidence et répondent souvent mal à beaucoup de traitements conventionnels. Elles induisent une détérioration significative et progressive des capacités fonctionnelles et relationnelles. C’est pourquoi il est essentiel de ne pas laisser la douleur s’installer et de la traiter le plus précocement possible. 

Le lien entre la douleur et les problèmes de comportement 

Une étude sur le lien entre la douleur et les problèmes de comportement chez les chiens et les chats, (https://www.mdpi.com/2076-2615/10/2/318/htm ) publiée en février 2020, indique qu’entre 28% et 82% des consultations pour problème de comportement auprès des vétérinaires spécialisés dans le comportement, participants à l’étude, sont liés à la douleur. 

Le rôle potentiel que joue la douleur dans les problèmes de comportement est largement reconnu, mais il semble qu’on n’en parle pas assez.  
Les auteurs concluent, qu’en général, il vaut mieux traiter la douleur suspectée en premier au lieu de chercher sa signification quand l’animal ne répond pas à un traitement comportemental. 

Reconnaitre la douleur. 

Plusieurs indicateurs différents peuvent souligner une douleur :  

  1. Indicateurs comportementaux (agressivité, apathie, …)  
  2. Indicateurs physiologiques (fréquence cardiaque, respiration, …)  
  3. Indicateurs physiques (blessures).  

Indications comportementales de douleur chez le chien : 

Bien connaître son chien (ses habitudes, ses positions, ses endroits préférés, ses activités) et prendre le temps pour l’observer, nous permettent en général de déceler des changements petits et moins petits dans ses humeurs, attitudes et comportements.  

  • Boîter 
  • Pleurer, gémir 
  • Fatiguer plus vite en faisant des exercices, du sport 
  • Lécher à répétition un endroit de son corps  
  • Eviter certaines positions  
  • Manger moins ou plus lentement 
  • Jouer moins  
  • Se lever plus difficilement 
  • Monter ou descendre moins facilement les escaliers,  
  • Devenir grognon  
  • Montrer de l’agressivité inhabituelle 
  • Eviter les caresses habituellement appréciées 
  • Montrer des comportements stéréotypés 
  • Devenir apathique 
  • S’agiter, avoir du mal à se poser 
  • Diminuer son activité 
  • Haleter d’une façon soutenue ou accélérée 
  • Changer d’appui étant debout 
  • Manifester une démarche inhabituelle ou anormal 
  • S’appuyer contre un objet 
  • Interrompre la marche ou s’immobiliser soudainement,  
  • Changer son approche pour se coucher ou s’assoir, 
  • Prendre une posture assise ou allongée non conventionnelle  
  • Déféquer ou uriner d’une façon hésitante ou inhabituelle 
  • Grignoter ou gratter une zone particulière surtout si accompagné par un tressaillement de la peau ou un jappement 
  • Se repositionner ou changer de couchage plus fréquemment pendant la période de sommeil 

sont tous des comportements qui peuvent indiquer la douleur. 

Mais également : 

  • Des différences de température – des zones chaudes ou froides                  
  • Des différences dans la structure des poils (des pellicules, des zones avec des poils plus longs, le dessin de l’implantation des poils ou des zones avec des poils plus durs) 
  • Des grosseurs sous la peau           
  • La peau ou les muscles en dessous qui trésaillent quand on touche certaines zones            
  • Une sensation de tension de la peau ou du tissu musculaire en dessous doivent retenir notre attention. 

Mesurer la douleur  

On vous a déjà demandé à évaluer votre douleur en indiquant un chiffre de 1 à 10 ? 
C’est une des méthodes utilisées pour aider à soigner un patient humain adulte qui ressent de la douleur. 

Pour mesurer la douleur chez les jeunes enfants on utilise des grilles d’observation spécifiques et on récolte des informations auprès des parents (jeu, sommeil, appétit…) [1]

La même démarche est utilisée pour mesurer la douleur chez les animaux. Il s’agit donc d’une hétéro évaluation avec les difficultés que cela peut comporter. 

grilles d’observation pour animaux : 

Traduction en français : 

index douleur chronique animaux 8
Helsinki chronic pain index[2]

 

sfgcpf echelle douleur 8
Glasgow Dog Scale of Pain [3]

Application CAP Douleur CSOM 

Cap Douleur, un réseau international de vétérinaires, avec comme mission la prise en charge de la douleur animale, a développé une application pour téléphone mobile avec des grilles d’observation à remplir par les propriétaires d’animaux, en collaboration avec leur vétérinaire. Les vétérinaires peuvent ainsi récupérer facilement les données et ajuster les traitements, si nécessaire. 

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Feline Grimace scale 

Ce site https://fr.felinegrimacescale.com , résultat d’une collaboration entre l’université de Montréal et le laboratoire Zoetis met à disposition, gratuitement,  
 

  •  une application pour téléphone mobile pour mesurer les douleurs aigues chez le chat, basée sur les changements d’expressions faciales : 
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  • Une fiche d’information 

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  • Un manuel d’utilisation 

Mdoloris  

Mdoloris, une société Lilloise a développé un appareil permettant de mesurer avec précisionla douleur ressentie par les patients qui ne peuvent pas l’exprimer. [4]
23 années de recherche menées par le laboratoire Inserm du CHU de Lille ont permis de développer l’appareil qui mesure l’activité du cerveau reptilien, la partie du cerveau qui est responsable de la réponse à la douleur. Cette technologie permet les cliniciens lors d’une intervention chirurgicale, d’améliorer la gestion des analgésiques et ainsi de prévenir les effets secondaires des sous et sur dosages. L’appareil a de multiples applications et l’entreprise a adapté des moniteurs pour mesurer la douleur chez les chats, les chiens et les chevaux.[5] 

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Traiter la douleur 

Dès que vous soupçonnez que votre animal a mal, il est fortement conseillé de planifier un rdv chez votre vétérinaire. 

Vos observations, les plus complètes possibles, l’aideront à faire son diagnostic, et commander des examens complémentaires si nécessaire. 
Il vous indiquera un traitement pour soulager votre chien.  

Le traitement de la douleur a bien évolué et on constate une collaboration grandissante entre les professionnels de la santé et du bien-être animal. 

 Approche multimodale  

L’approche multimodale comporte : 

  • Traitement pharmacologique 
  • Cryo et thermo thérapies : utilisation du froid et du chaud pour prévenir et soulager la douleur (musculaires, articulaires …) 
  • Ostéopathie : des manipulations musculo-squelettiques et myo-fasciales, exclusivement manuelles et externes. [6] 
  • Massage médical : les massages permettent de réduire efficacement les douleurs myofasciales et musculo-squelettiques. Ils peuvent être réalisés par les vétérinaires mais aussi par les ASV et les propriétaires. Pour une efficacité optimale, une réalisation quasi-quotidienne, pendant une vingtaine de minutes, est recommandée au domicile des propriétaires, avec des contrôles vétérinaires réguliers et un suivi pour évaluer la douleur. [7] 
  • Physiothérapie : un ensemble de techniques manuelles et instrumentales qui permettent le diagnostic et le traitement des troubles fonctionnels et lésionnels de l’appareil locomoteur d’un animal. [8]
  • Acupuncture : pratique holistique qui a pour but de corriger les déséquilibres du flux d’énergie qui circule à travers le corps[9] 
  • Musicothérapie : depuis des années, la musique est utilisée avec succès pour réduire le stress, la dépression, la douleur et l’anxiété ainsi que pour améliorer l’immunité corporelle. Cela indique que la musique a à la fois des propriétés analgésiques et anxiolytiques.[10]Les changements dans la physiologie, la cognition, la chimie et la morphologie du cerveau induits par la musique ont été étudiés dans des modèles animaux, fournissant des preuves que la musique peut affecter les animaux de la même manière que les humains. [11]
  • Intervention chirurgicale de secours 

L’énumération de ces solutions serait incomplète sans vous parler de CBD, cannabidiol, extrait des fleurs de chanvre, un produit tendance. Le CBD ne peut revendiquer des allégations thérapeutiques tant qu’il n’a pas été autorisé comme médicament par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) ou l’Agence Nationale du Médicament Vétérinaire (ANMV) ou bien par la Commission européenne sur la base d’un dossier de demande d’autorisation de mise sur le marché, évalué selon des critères scientifiques de qualité, sécurité et efficacité.  
Il a deux effets : un premier effet apaisant au niveau du système nerveux, il calme, lutte contre le stress et un second effet anti-inflammatoire. Il peut ainsi s’utiliser en cas de douleur.  
Les effets secondaires annoncés sont la diarrhée, la fatigue et les interférences avec certains médicaments. Il est donc important de consulter votre vétérinaire avant de donner du CBD à vos animaux.[12]

Le flou autour de sa commercialisation depuis novembre 2020 (affaire Kanavape) devrait être levé au cours de l’année 2022 et la commercialisation officiellement autorisée en France. [13]

L’huile de CBD est disponible en pharmacie, parapharmacie, dans certaines grandes surfaces, en boutique et sur internet, en vente libre sans ordonnance. Contenant moins de 0.2% de THC, le CBD vendu en France ne peut (a priori) pas entraîner de dépendance et d’accoutumance et n’est pas considéré comme une drogue.  

Quelques structures qui se développent dans cette vision d’approche multimodale de la douleur :  

Le réseau CAP douleur (https://www.capdouleur.fr) est un espace ouvert à tous les vétérinaires (généralistes et spécialistes), souhaitant actualiser la prise en charge de la douleur par des moyens pharmacologiques, des biothérapies et des approches non pharmacologiques. Sur le site internet, en suivant l’onglet “Je suis propriétaire”, vous trouvez les cliniques CAP douleur les plus près de chez vous.  

Alforme (https://www.alforme.fr/page/reeducation-fonctionnelle-animaux-13) est une structure comprenant des partenaires vétérinaires spécialisés en physiothérapie, proposant des formations. 

CAM (canine arthritis management) (https://caninearthritis.co.uk ) est une structure anglaise avec comme objet la gestion de l’arthrose canin. Elle s’adresse à toutes les personnes concernées par l’arthrose du chien. Le site internet est une mine d’information : 

  • une base de nombreux documents très utiles, à télécharger gratuitement (En attendant un équivalent francophone, pour ceux qui ont besoin d’une traduction, Google traduction est votre ami ?), ex. d’un document utile : 
    https://caninearthritis.co.uk/how-cam-can-help/tools/home-assessment-tool/
  • une vidéothèque (chaîne youtube, sous-titrage en français possible) 
  • des formations en ligne (en anglais) accessibles aux propriétaires de chien.  
  • Une boutique en ligne (avec e.a. du matériel pour soulager et accompagner le chien douloureux. Ex gamme de poussettes pour chien https://www.camonlineshop.com )  

ICalmPet, (https://icalmpet.com) société de Joshua Leeds, chercheur spécialisé dans le son. Elle produit de la musique spécialement sélectionnée et adaptée pour le bien-être des chiens et des chats. Nombreux sont les refuges qui jouent la musique Through a Dog’s Ear, Through a Cat’s Ear et iCalmDog Reggae grâce au programme de soutien pour les refuges, développé par la société.  (https://icalmpet.com/about/shelter-program/)  

La musique est disponible sous les formats de cd, micro SD, téléchargement ou streaming avec les plateformes Apple Music, Amazon music et Spotify. 

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Le confort de tous les jours : 

En plus des solutions énumérées précédemment nous pouvons également améliorer le confort du chien douloureux en organisant son cadre de vie avec : 

  • Des couchages confortables à des endroits calmes, si nécessaire isolés 
  • Des gamelles positionnées à une hauteur confortable 
  • Des sols antidérapants 
  • Des manteaux pour chien : maintenir chaleur / séchants 
  • De l’adhésif anti-dérapant pour escaliers : couleur neutre ou réfléchissant pour la nuit 
  • Des équipements pour aider/soutenir le chien à marcher  
  • Des coussins chauffants 
  • Un régime alimentaire adapté (surveillance du poids pour les douleurs articulaires) avec éventuellement des compléments alimentaires 
  • … 

Conclusion : 

La douleur chez les animaux est un sujet complexe, car elle peut être plus ou moins facile à déceler et à traiter. 

Les douleurs aigues sont en général plus facile à déceler que les douleurs chroniques. Ces dernières demandent davantage d’observation en détail et de connaissances du train de vie de l’animal en question. 

Il est important de traiter les douleurs aigues efficacement rapidement afin de prévenir qu’elles ne deviennent des douleurs chroniques. 

Les grilles d’observation sous forme papier ou applications mobiles aident les propriétaires à communiquer leurs observations de façon claire au vétérinaire et autres professionnels travaillant avec l’animal. Les observations personnelles, sont des informations potentiellement de valeur pour compléter une évaluation. 
Des solutions pour traiter les douleurs peuvent être pharmacologique et/ou non-pharmacologique. L’approche multimodale permet de traiter la douleur globalement et ainsi mieux accompagner l’animal. 
Prenons la douleur pour ce qu’elle est : un mal-être. Traitons-la au mieux ! 


[1] https://www.infirmiers.com/etudiants-en-ifsi/cours/l-evaluation-de-la-douleur.html

[2] https://www.fourleg.com/media/Helsinki%20Chronic%20Pain%20Index.pdf

[3] http://www.isvra.org/PDF/SF-GCPS%20eng%20owner.pdf

[4] https://www.europe1.fr/sante/sante-la-technologie-inedite-dune-entreprise-francaise-pour-mesurer-la-douleur-4077593 

[5] https://mdoloris.com/technologies/veterinary/ 

[6] https://www.veterinaire.fr/actualites/osteopathie-animale-toutes-les-informations-pratiques-pour-les-veterinaires-et-pour-etre-candidat-a-lepreuve-daptitude.htm 

[7] https://www.capdouleur.fr/effet-de-la-therapie-par-le-massage-sur-la-douleur-et-la-qualite-de-vie-des-chiens-une-etude-transversale/?locale=fr 

[8] https://www.alforme.fr/page/reeducation-fonctionnelle-animaux-13

[9] (https://www.acupuncteurs.info/acupuncture-veterinaire/

[10] .(https://www.researchgate.net/publication/335224477_Effect_of_Music_on_Animal_Behavior_A_Review/link/5d58742c299bf151badcd90a/download

[11] https://www.nature.com/articles/laban.162#citeas 

[12] (https://www.cannabeta.eu/fr/2020/08/11/cbd-e-interazione-con-farmaci-cosa-possiamo-affermare-con-certezza/

[13] (https://www.lesechos.fr/industrie-services/conso-distribution/cannabis-la-france-sur-le-point-de-legaliser-officiellement-le-cbd-1333513

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    1. Bonjour Monique, nous avons remis à jour le lien cassé dans l’article. Merci de nous l’avoir signalé.
      Cet article a été écrit par Wini Verschueren (Éducatrice chez Canécole, Wini est certifiée Advanced Animal Training et Animal Behaviour Consulting. Elle est également certifiée niveau 2 en TAGteach. Wini est spécialisée en marche en laisse, éducation du chiot et éducation du chien au quotidien.)
      Vous pouvez retrouver ses cours sur cette page.